
Trump Vs Law Firm II : Entre intimidation et tyrannie. Depuis plusieurs mois, l’ancien président Donald Trump, en pleine reconquête politique, exerce une pression croissante sur les plus grands cabinets d’avocats américains. Il leur reproche ouvertement leur supposée « partialité idéologique », notamment à travers leur soutien aux politiques de diversité, d’équité et d’inclusion (DEI), et leur engagement jugé trop progressiste. En réponse, certains cabinets ont conclu des accords controversés avec l’administration Trump, afin d’éviter des sanctions gouvernementales.
Plusieurs cabinets d’avocats américains ont conclu des accords avec l’administration du président Donald Trump pour éviter des sanctions potentielles. Ces accords impliquaient des engagements financiers substantiels et des changements de politique interne.
Par exemple, le 28 mars 2025, le cabinet Skadden, Arps, Slate, Meagher & Flom a accepté de fournir au moins 100 millions de dollars en services juridiques pro bono pour des priorités de l’administration Trump. En contrepartie, le gouvernement a renoncé à émettre des ordres exécutifs restrictifs à l’encontre du cabinet. Skadden s’est également engagé à adopter des pratiques d’embauche basées sur le mérite et à ne pas refuser de représentation en fonction des croyances politiques.
Des accords similaires ont été conclus avec d’autres cabinets, notamment Paul, Weiss, Rifkind, Wharton & Garrison, Willkie Farr & Gallagher, et Milbank LLP. Ces cabinets ont accepté de fournir des services juridiques pro bono d’une valeur de 100 millions de dollars et de modifier certaines de leurs politiques internes, telles que l’abandon des programmes de diversité, d’équité et d’inclusion, en échange de l’arrêt des actions punitives de l’administration.
Ces arrangements ont suscité des critiques de la part de certains législateurs démocrates, qui y voient une coercition illégale visant à aligner les cabinets d’avocats sur l’agenda politique du président. Ils ont exprimé des inquiétudes quant à l’intégrité et à l’indépendance de ces institutions juridiques face aux pressions gouvernementales.
En parallèle, les dépenses juridiques de Donald Trump ont été significatives. Depuis janvier 2022, son comité d’action politique, Save America PAC, a déboursé au moins 83 millions de dollars pour rémunérer plus de 80 cabinets d’avocats et avocats individuels le représentant ainsi que ses anciens et actuels collaborateurs. Ces dépenses ont connu une baisse notable en juin 2024, atteignant environ 827 000 dollars, le montant mensuel le plus bas en deux ans.
Ces développements reflètent les relations complexes entre l’administration Trump et les principaux cabinets d’avocats américains, soulevant des questions sur l’indépendance du système juridique face aux influences politiques.
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Parmi les cabinets concernés figurent des poids lourds du barreau américain comme Skadden, Arps, Slate, Meagher & Flom, Paul, Weiss, Rifkind, Wharton & Garrison, Willkie Farr & Gallagher, ou encore Milbank LLP. Ces cabinets se sont engagés à fournir, chacun, jusqu’à 100 millions de dollars en services juridiques pro bono dans des causes soutenues par Trump, telles que la défense des libertés religieuses, la lutte contre la « discrimination inversée », et le soutien juridique à des entreprises ou institutions s’opposant aux politiques dites « woke ». Trump Vs Law Firm II : Entre intimidation et tyranni
Ces développements mettent en lumière une tension croissante entre l’indépendance du monde juridique et les ambitions politiques d’un ancien président qui cherche à remodeler le paysage institutionnel américain selon ses priorités. La question désormais est de savoir si d’autres cabinets suivront cette voie — ou s’ils opposeront une résistance plus frontale à la pression présidentielle. Trump Vs Law Firm II : Entre intimidation et tyrannie